Mythes ou réalités

Mythe #1

La violence conjugale est un problème qui touche uniquement certains groupes et certaines couches de la société.

Réalité #1
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

La violence conjugale se retrouve dans toutes les couches de la société, indépendamment de l’âge, de l’origine ethnique, de la scolarité et du niveau socio-économique.

Mythe #2

La violence conjugale est un problème d’ordre privé.

Réalité #2
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

La violence conjugale est un problème d’ordre social. C’est un crime puni par la Loi.

Mythe #3

L’homicide conjugal est un drame passionnel, un acte de désespoir, un geste d’amour. C’est un acte isolé et désespéré.

Réalité #3
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

L’homicide conjugal est un meurtre souvent prémédité. Il constitue souvent l’aboutissement d’une longue relation de violence et de domination.

Mythe #4

La violence conjugale est une chicane de ménage.

Réalité #4
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

La chicane de ménage est l’expression d’une mésentente entre deux personnes « égales ». La violence conjugale met en scène deux personnes dont le pouvoir est « inégal ». Elle vise à dominer l’autre, à le soumettre, à lui inspirer la peur.

Mythe #5

La personne qui commet l’agression prévoit presque toujours la violence, qu’elle a mis en place et organisée.

Réalité #5
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est vrai

L’agresseur prévoit ses comportements violents. Cette violence se déroule selon un cycle précis. C’est ce qu’on appelle le cycle de la violence conjugale.

Mythe #6

Les femmes provoquent souvent les agressions de leur conjoint et elles reçoivent ce qu’elles méritent.

Réalité #6
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

Il n’y a pas provocation, sinon des événements déclencheurs qui deviennent des « prétextes » à la violence. La personne qui agresse est la seule responsable de ses actes. Personne ne mérite de subir de la violence.

Mythe #7

Il n’y a pas de substance (alcool, drogue) ou de situation stressante qui possède le pouvoir de rendre quelqu’un violent contre sa volonté.

Réalité #7
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est vrai

La véritable cause de la violence est le désir de contrôler une personne que l’on refuse de voir comme son égal.

Mythe #8

Le conjoint violent a des problèmes psychiatriques.

Réalité #8
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

Un faible pourcentage de conjoints violents a des problèmes psychiatriques. La violence n’est pas une maladie.

Mythe #9

La violence conjugale est une «perte de contrôle».

Réalité #9
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

La violence est une «prise de contrôle» d’une personne sur une autre.

Mythe #10

Le conjoint violent est souvent un bon compagnon de travail et un voisin charmant.

Réalité #10
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est vrai

Il s’en prend surtout à sa famille, à sa conjointe et à ses enfants car il se sent légitime de le faire. Ils lui sont acquis et lui appartiennent.

Mythe #11

Les femmes victimes de violence conjugale sont bien dans ce genre de relation.

Réalité #11
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

Elles ne sont pas bien dans ce genre de relation. Plusieurs raisons complexes expliquent pourquoi les victimes restent.

Mythe #12

Après sa participation à une thérapie, le conjoint violent a réglé son problème de violence.

Réalité #12
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

La thérapie n’est pas un moyen miracle. La thérapie n’est qu’une amorce au changement.

Mythe #13

Les enfants vivant dans des contextes de violence conjugale finissent par oublier ce qu’ils ont vécu.

Réalité #13
Bonne réponse
Mauvaise réponse
C'est faux

Plus de la moitié des enfants exposés à la violence conjugale répondent à tous les critères du syndrome post-traumatique. La majorité des autres enfants présentent des symptômes liés à ce syndrome.