Services offerts

Que vous soyez victime de violence physique, psychologique, verbale, économique ou sexuelle,

vous trouverez ici des services adaptés à vos besoins.

 

Entreprises et municipalités

Saviez-vous que…

« Les conséquences directes et indirectes de la violence conjugale coûtent aux employeurs Canadiens 77,9 millions de dollars par année.»

 « Parmi les personnes victimes de violence conjugale, 81,9% ont déclaré que la violence conjugale nuisait à leur rendement professionnel. »

(Ces statistiques proviennent d’une enquête pancanadienne sur la violence conjugale et le milieu de travail. Les résultats ont été publiés le 27 novembre 2014 par le Congrès du travail du Canada et la faculté de l’information et des études des médias à Université Western. Pour voir le rapport, veuillez cliquer ici:  DVWork_Survey_Report_2014_FR_0 ) 

Bien que la violence conjugale soit vécue dans la vie privée des gens, les impacts sur votre entreprise sont considérables. En voici quelques exemples : absentéisme au travail, difficulté de concentration, remplacement de congés de maladie, dépression, anxiété, harcèlement au travail, coûts administratifs occasionnés par la situation etc.

N’hésitez pas à nous contacter pour des questions ou du soutien en lien avec toute problématique de violence. De plus, il nous fera plaisir d’aller vous rencontrer afin d’élaborer avec vous une stratégie d’intervention possible qui répondra à vos besoins.

LA BOUÉE SOUHAITE POUVOIR VOUS ACCOMPAGNER DANS LA FORMATION D’UNE PERSONNE RESSOURCE À LA VIOLENCE CONJUGALE DIRECTEMENT DANS VOTRE ENTREPRISE.

 

ACTION 9

PLAN D’ACTION GOUVERNEMENTAL EN MATIÈRE DE VIOLENCE CONJUGALE 2018-2023

Soutenir les initiatives en milieu de travail visant à prévenir et à contrer la violence conjugale. Tant les victimes que les auteurs de violence conjugale sont susceptibles de fréquenter un milieu de travail. Ce contexte est propice à la détection des situations de violence conjugale et à l’offre d’un soutien aux personnes concernées. Le milieu de travail favorise l’implication de l’entourage et des collègues à titre de témoins actifs et incite à agir sur les normes sociales en faisant la promotion de relations égalitaires, saines et exemptes de violence. Il sera donc question de concevoir, d’implanter et d’évaluer un programme de prévention en milieu de travail pour contrer la violence conjugale.

Responsable: MSSS Collaborateurs : INSPQ, MTESS

LA CNESST Commissions des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.

La Loi sur les normes du travail comporte des dispositions quant aux congés dans les cas de maladie,  d’accident ou encore de violence conjugale ou à caractère sexuel qui protègent la majorité des salariés québécois, qu’ils soient à temps plein ou à temps partiel.

Un salarié qui compte 3 mois de service continu chez le même employeur peut s’absenter du travail, sans salaire (à compter du 1er janvier 2019,  le salarié n’a plus à justifier de 3 mois de service continu) :

  • jusqu’à 26 semaines sur une période de 12 mois pour cause de maladie d’accident ou de violence conjugale ou à caractère sexuel dont il a été victime.

À compter du 1er janvier 2019, les deux premières journées prises annuellement par un salarié dans le cadre d’une absence pour cause de maladie, de don d’organes ou de tissus, d’accident, ou de violence conjugale de violence à caractère sexuel ou d’acte criminel dont le salarié a été victime sont rémunérées si le salarié justifie de trois mois de service continu. Toutefois, l’employeur n’est pas tenu de rémunérer plus de 2 journées d’absence au cours d’une même année lorsque le salarié s’absente pour ce motif ou pour un motif lié à une obligation familiale ou parentale.

Dans tous les cas d’absence prolongée, le salarié doit aviser son employeur le plus tôt possible de son absence et de ce qui la motive. L’employeur peut lui demander un document d’attestation, pour justifier la durée de l’absence ou son caractère répétitif.

Au retour du salarié, l’employeur doit le réintégrer dans son poste habituel et lui donner le salaire et les avantages auxquels il aurait droit s’il était resté au travail.

Si son poste a été aboli, le salarié conserve les mêmes droits et privilèges que ceux dont il aurait bénéficié s’il était demeuré au travail.

Ces dispositions ne doivent cependant pas donner au salarié un avantage dont il n’aurait pas bénéficié s’il était resté au travail.

Si le salarié continue pendant son congé de cotiser aux différents régimes d’assurance collective et de retraite, l’employeur doit aussi le faire. Sinon, il s’expose à des poursuites en vertu de l’article 122 de la Loi sur les normes du travail.

Notez que le salarié ne peut pas bénéficier de ces congés si son absence est reconnue comme une lésion professionnelle au sens de la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles.

 

 

 

 

 

Un jalon important pour les congés payés en cas de violence conjugale

Publié le samedi 22 juin 2019

Au Manitoba, cinq jours de congé payé sont disponibles pour les victimes de violence conjugale.

La Presse canadienne

Une experte universitaire en matière de violence à l’égard des femmes et des enfants estime que plusieurs récentes ententes conclues entre le gouvernement fédéral et l’un des plus importants syndicats de la fonction publique, qui permettent aux victimes de violences conjugales de prendre un congé rémunéré, constituent le « début d’une vague ».

Les ententes de principe, conclues à la fin du mois dernier avec l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), prévoient jusqu’à 10 jours de congés payés pour aider les membres du syndicat à échapper à leur partenaire violent, une disposition que le syndicat qualifie d’historique.

Barb MacQuarrie du Centre de recherche et d’éducation sur la violence à l’égard des femmes et des enfants de l’Université Western en Ontario s’attend à ce que ces dispositions figurent dans de nombreux autres accords.

Elle estime que davantage d’employeurs sont également susceptibles d’adopter eux-mêmes des politiques visant à offrir des congés payés.

À l’heure actuelle, le Canada dispose d’une mosaïque de lois prévoyant des congés pour violence conjugale.

À l’échelle nationale, le gouvernement a récemment adopté une loi autorisant les travailleurs sous réglementation fédérale victimes de telles violences à prendre 10 jours de congé – cinq rémunérés et cinq non rémunérés.

Le Manitoba a été la première juridiction en Amérique du Nord à offrir des congés rémunérés aux victimes de violence conjugale.

La Saskatchewan et l’Ontario offrent depuis elles aussi cinq jours de congés payés.

D’autres provinces ont des programmes moins importants, comme le Québec, qui offre deux jours de congé payé par année. Dans le cadre d’une absence sans salaire, des protections sont offertes pour que la personne puisse réintégrer le poste qu’elle occupait.

Les changements au niveau fédéral doivent entrer en vigueur le 1er septembre.

Les Philippines a été le premier pays à établir des congés payés pour violence conjugale après la création d’une loi à cet effet en 2004. La Nouvelle-Zélande a suivi, permettant 10 jours de congé payé.

Au Canada, les accords conclus par le gouvernement fédéral avec l’IPFPCInstitut garantissent que le lieu de travail n’est pas un obstacle pour les victimes qui cherchent de l’aide lorsqu’elles sont confrontées à la violence conjugale, a déclaré la présidente du syndicat, Debi Daviau, dans un communiqué.

Les gouvernements sont non seulement conscients de la nécessité d’aider les employés à échapper à la violence, mais les entreprises privées le sont également, a souligné Barb MacQuarrie.

Le Canada fait partie de ce mouvement plus international visant à prendre conscience (des effets) de la violence conjugale, a-t-elle fait valoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA MRC DU GRANIT COMPTE 20 MUNICIPALITÉS ET ELLE SONT TOUTES DÉJÀ ALLIÉES CONTRE LA VIOLENCE CONJUGALE.

UN ÉNORME MERCI POUR VOTRE IMPLICATION.